Les vanités sont un symbole de la fin de l'être, mais aussi de son commencement.

La vie est donnée par la naissance de la flamme qui jaillit de la bouche du cracheur ; cependant on suppose que celle-ci va s'éteindre. La flamme devient l'image éphémère de la vie humaine.

Dans la flamme un crâne se dessine, crâne que l'on ne remarque pas immédiatement dans le but de créer une sorte d'intimité entre le projet présenté et le spectateur.

Une confrontation s'instaure entre le visage du cracheur et le crâne : il contrôle le feu mais ne peut contrôler la mort elle-même, toutefois s'il ne la contrôle pas, il joue avec, jeu de l'interdit, voire du dangereux. La confrontation marque le passage entre le Moi et la disparition de la conscience de Soi : la vie sort du cracheur !

La présence de la tête de mort pailletée crée un rapport de taille entre la bougie en forme de crâne et la tête du spectateur, qui rappelle le lien entre le cracheur de feu et la crâne enflammé.

La mort obsède, elle est omniprésente, elle interroge le néant et le vide.