Ce projet est un espace dans lequel le spectateur se déplace, espace dans lequel la mort est omniprésente, mais pas que. Cette installation évoque la femme, la féminité par une mise en scène dans laquelle on pénètre dans un intérieur organique, un espace privé, clos. Mais on se trouve également à l'extérieur du corps par l'utilisation de bas qui servent à recouvrir la peau.

Le corps du spectateur joue également un rôle par son intervention physique dans l'espace : il pénètre dans une intériorité dérangeante. Il y a donc une tension forte entre l'extériorité du bas et l'intériorité de l'espace. Le corps est donc entièrement pris à parti.

La vanité est présente par la disposition de fleurs placée dans les sphères qui symbolisent la vie. La mort nous dépasse, c'est une fiction réflexive et méditative universelle. Le spectateur est donc face à son propre passage, éphémère par la fleur qui fane. Mais il est également face à la pérennité du fer, car à travers le temps, l'oeuvre reste intacte. Tension des matériaux qui rappelle à l'homme sa condition humaine.